Les Fêtes

 

 

Les fêtes  religieuses

Adrienne raconte : "A Noël. Il n'y avait pas de sapin dans la maison.  On allait à la messe de minuit et au retour, on mangeait la daube qui avait mijoté dans le foyer. On recevait une orange ou un kaki comme cadeau. Le Jour de l'An , les enfants passaient dans les maisons pour recueillir quelques sous. On mangeait des châtaignes et de la saucisse pour le Réveillon. Pour Carnaval on faisait des crêpes mais il n'y avait pas de bal masqué.

Les  fêtes les plus marquantes étaient Pâques et les Rameaux. Le jeudi avant Pâques, on allait au marché de Plaisance chercher des tourteaux. Aux Rameaux, les garçons allaient couper des branches de laurier qu'ils portaient à l'église pour être bénis. C'était un beau spectacle dans l'église".

Les fêtes laïques. 

La fête traditionnelle du 14 juillet pour laquelle avait été planté l'arbre de la Liberté au rond-point de la Mairie (replanté régulièrement depuis),   fut remplacée,  à partir de la  Guerre de 14/18 par celle du 11 novembre. et pour celle de 39/45  le 8 mai.

 

Il y avait deux fêtes locales. Une "en haut", une "en bas" (près du pont du Charuto), le même jour dit Léonce "Elle se faisait sur la commune de Hères chez Escoubas après le moulin de Claude Landes . Adrienne se souvient "il y avait trois ou quatre musiciens, des bougies dans des lampions, les jeunes passaient dans les maisons pour recueillir quelques nourritures". Elle ajoute "la rivalité entre la plaine et la côte n'était pas terminée"

Du 1er janvier au mardi gras, il y avait bal toutes les semaines aux alentours également, le samedi ou le dimanche. "On y allait à pieds en dansant tout au long du chemin" dit Raymonde. "Les maman suivaient tant bien que mal car il fallait surveiller  les cavaliers qui s'approchaient de trop près".  "En haut, il y avait l'orchestre de la société musicale de Labatut avec Gilvert Déous à la batterie et Fernand Laffargue à la trompette,   "il fallait rester dans sa commune" raconte Odette,  le mur de sa maison faisant frontière entre Uragnoux et Tieste. 0n dansait le quadrille, la polka, la mazurka, la valse et plus tard le passo-doble, le tango, le "houlà-houp" de Robert Duale  qui aimait faire sauter Raymonde...

Plus tard,  les fêtes eurent lieu à Tieste uniquement. "Il fallait s'amuser et comme le vin coulait d'une barrique de 50l,  la plupart des hommes étaient tous "bourrés" dit Simone, ils chantaient "les Pyrénées", entre autres chants, à tue-tête".

 

Dans les années 50, la Municipalité a acheté un terrain à côté de la maison de l'Ecole pour construire un Foyer Rural. De nombreuses fêtes ont été organisées par le Comité des Fêtes  :   la fête locale qui avait lieu à l'automne (à partir de 1944), le feu de la St Jean ;  les fêtes avec repas : la chasse, la "tue cochon", le Noël des enfants, le jour de l'An.

Le budget devait s'équilibrer avec une subvention de la Mairie , la recette des repas préparés par des bénévoles et celle du bar.   

Au Foyer Municipal, où avaient lieu les repas,  il était organisé des concours de belote, de ball-trap et la pétanque.

Il avait aussi la pêche dans l'Alaric (goujons, gardons, chevesnes, truites). Les hameçons étaient fabriqués avec des épingles à nourrice, les appâts étaient des vers-porte-bois, des mouches, sauterelle et parfois asticots.

Les fêtes locales attiraient tous les jeunes des villages avoisinants, tour à tour.

 

Rendons hommage à tous ces Présidents qui ont apporté leur contribution à l'animation du village : MM. Fernand Puchouau,  Claude Deloste,  Michel  Lalanne, Olivier St-Cric, Marc Aiguillon, Jacky Blanchet, Alain Dousseau l'Atelier tiestois et David Guessas.

 

Maintenant un autre groupe pour le Comité des Fêtes se met en place avec Mme Lespitaou et des projets à venir outre les cérémonies  du 8 mai et  du 11 Novembre devant le monument aux Morts qui rassemblent quelques habitants  autour d'un apéritif offert par le Conseil Municipal

En 2020, la pandémie  due au Corona virus qui a touché le monde entier et le confinement qui a suivi quelques temps, ont contribué à annuler les festivités prévues. En 2022, le foyer n'a toujours pas retrouvé d'animation, mis à part l'apéritif offert par le Conseil pour la commémoration du 11 Novembre.