Les Cultivateurs, les Artisans

Au XIXème siècle et au début du XXème,  outre une majorité de cultivateurs, on trouve (une liste à la Prévert) : des "brassiers": domestiques laboureurs ou journaliers, un "munier" au moulin du Charruto, un tuilier, deux géomètres, un arpenteur, un maçon, un charron. "A Caixon", un bureau de tabac et un café "A Maçon", un boucher-épicier "A la Roseraie" ; deux tisserands, un tailleur d'habits, deux couturières qui allaient de maison en maison,  une dame faisant fonction de sage-femme, deux nourrices, deux charpentiers "Aou Crabé" (au chevrier) un étameur, Mr Déous "Au Castagnon", un jardinier dénommé "Jardinier". Parmi les personnages importants le Curé, le Maire, le géomètre Pierre Domerc qui est aussi notaire et l'Institutrice.

 

L'alambicaire, M. Sabaté passait deux fois par an et s'installait devant la Mairie. Un tonnelier de Belloc, M. Lacoste, venait souvent dans la commune livrer des tonneaux ou en réparer.

 

 


L'entreprise de battage de Mr Marrast "A Masson" existait dès l'arrivée des moissonneuses-batteuses.

 

Les Moulins de l'Adour : "au Charruto", après le meunier, Mr Landes avait une scierie et "à Sabail-Bruhat", Mr Dortignac avait aussi une scierie, une trieuse à grain et une dynamo qui produisait sa propre électricité.

Les Moulins de l'Alaric : "A Croumaseille" (moulin démoli ex maison Sénac) il y avait un meunier qui avait une batteuse de céréales et "A Mathiou" (en face de la maison St Cric) Lou Pierrou avait un moulin à moutarde aujourdhui disparu. (la moutarde sauvage était ramassée le long des fossés, on faisait de la farine avec les graines, et elle cuisait dans du vin dans de grands chaudrons. On venait de loin pour recueillir la moutarde dans de petit pots en verre couverts d'un bouchon de liège. Certains enfants, rentrant de l'école,  passaient pour s'en "beurrer"  des tartines...(souvenir de Robert Bousquet)