Au XIXème siècle
Le système métrique défini en 1789 permet d'égaliser les poids et mesures en usage et le plan cadastral en couleur, instauré en 1866, délimite avec précision toutes les propriétés.
Après la Révolution de 1848, on plante l'Arbre de la Liberté (replanté depuis régulièrement au carrefour de la Mairie) et l'on fête le Suffrage universel pour les hommes
Après la séparation de l'Eglise et de l'Etat, à Tieste, c'est le Conseil de Fabrique de la Commune qui gère les biens de l'Eglise. Elle suggère la construction d'une église plus solide dans la plaine eu égard aux constats de délabrements de l'église St Jean de la crête (photo ci-contre). Il sera donc décidé de construire La "Chapelle du Bon Secours", aux Uragnoux, ainsi désignée. A la suite de plusieurs drames (décès du curé et foudre) elle ne sera jamais consacrée au culte et la Commune décidera la démolition de l'ancienne église de Tieste en 1861 et la reconstruction d'une plus grande, l'église paroissiale St Jean actuelle.
Le canton de Plaisance élit Napoléon III avec 88% de voix. Sans doute à Tieste, n'y-t-ll plus autant de républicains car le Conseil Municipal de la Commune à Tieste adresse une lettre où elle "dépose aux pieds de Sa Majesté, l'expression du bonheur ineffable ressenti en apprenant la nouvelle de la naissance du Prince".
Les deux communes, Uragnoux et Tieste séparées après la première Révolution, sont rattachées en 1878, des maisons se construisent, les progrès techniques amènent une relative prospérité. On dénote 325 habitants en 1887.
Lorsque Jules Ferry décide d'éliminer l'anaphalbétisation, dans le Gers, en 1890, toute la population est passée par l'école communale de chaque hameau et village . A Tieste, l'école très vite mixte, est construite en 1888.
A la fin du XIXème les désastres agricoles, avec notamment le phylloxéra qui apparaît à Tieste en 1879, provoque la ruine de nombreux propriétaires, et par conséquent la vente de leur terre en petites parcelles. C'est le début d'un exode rural.